Nouveaux horizons, nouvelle vie !

Je suis perdue. Encore. J'en ai marre d'être perdue, ces temps-ci. Je ne connais pas la ville. Je ne connais personne. Personne pour m'aider, personne pour me dire où aller. Cette nuit je dors à l'hotel, enfin je crois. Je marche doucement sur les pavés. Le petit réverbère éclaire un vieux banc en bois détrempé. La place est déserte. Il fait nuit. Mes converses glissent sur le sol mouillé et mes cheveux bouclent à cause de la pluie. Les gouttes se mêlent à mes larmes, je suis perdue...

Il était tard, la nuit était déjà tombée depuis un bon momet mais comme toujours à cette heure-ci, je travaille encore sous ma lampe de bureau. Dehors, comme à peu prêt tout le temps en Ecosse, il tombe une grosse averse orageuse. Les éclairs illuminent le ciel et la foudre fend l'air. Le vent est intensse en cette soirée électrique, les feuilles des arbres tombent et tourbillonent sur les courant d'air. Je regardais par la grande vitre de la vitrine, un grand éclair écléra toute la place. On pouvait appercevoir le café vide, la fontaine, les pavés et le vieu chêne. Mais cette fois, dans le décor du manoir, on pouvait appercevoir une silouette fine surmontée d'un parapluie qui se retourna avec le vent. La silouette fut traînée sur quelques metres pour enfain lâcher son parapluie. Elle restait là plantée au beau milieu de la place sous la tempête qui emportait tout sous son passage. Elle fut bientôt détrempée et déguoulinante. Je me leva en me dirigeant vers la porte. J'ouvris la porte, une grosse bourafe de vent veint s'engoufrer dans la boutique et faire voler tout mes croquis.

-Hé merde !

Je me tenais sous le porche, et fi de grand signes a la silouette pour qu'elle me rejoingne.

Je regardais avec peine mon pauvre parapluie se débattre avec les branches du vieil arbre.
" Mais qu'est ce qui lui a prit d'aller se coincé là ?! " me dis-je.
Je soupire. Je tourne sur moi-même et mon regard cherche en vain quelqu'un. Là-bas ! On me fait signe. J'attrape mon sac posé sur le banc à la hâte, faisant tomber un tube de mascara et un top en coton blanc. "Mais quelle merde !" Je me baisse, les ramasses. Quand je me relève, la lumière de la maison est éteinte et la silhouette à l'apparence aimable à disparu. Je soupire à nouveau. Lorsque j'allais céder à la voix dans ma tête qui me criait " Mais tu es folle, Héléna ? Que fais-tu ici ? Tu n'y as pas ta place ! Rentre à la maison, je t'en supplie !" je vis dans l'obscurité que la jeune femme n'était pas partie. Elle shoota de toute ses forces dans la petite lampe à huile qui avait rendu l'âme. La chose vint cogné mon pied. Je la regardai rouler jusqu'a une flaque. Elle se noya dedans et resta immobile et trempée. Un peu comme moi. Je souris en me rendant compte que j'étais tellement paumée que je me comparait maintenant à une lampe de chevet. Je couru dans le noir jusqu'a l'endroit ou j'avais vu la silhouette. Je glissai et manquai quelques fois de m'étaler.
- Enfin quelqu'un ! dis-je à la jeune femme dans un souffle. Enfin !

Je faisais de grand signe à la silouette quand le courant se coupa.

-Oh, c'est pas vrai !

A l'aveuglette, je cherchais une vielle lampe à Huile qui devait traîner sur une étagere. Jetapotais un peu partout pour la trouver quand je me piqua le dois sur une épingle.

-Outch.

Je mis mon doigt en bouche et continua. Je trouvais vite la lampe et un briquet, mais la lampe n'en faisait qu'a sa tête. Pas moyen de l'allumer.Je me mis dans une rage contre la lampe, tel que je lui donna un bon coup de pied qui la fis valser dehors. La lampe en traversant la place fi un bouquant terrible entre deux éclairs.J'avais perdu la silouette de vue, et elle aussi certainement mais elle ne devait pas rester dehors par ce temps pareil alors je me remis sr le porche et commencais à Hurler comme je pu à travers le vent.Une jeune femme entra dans la boutique, je refermais la porte quand je pu distinguer quelques mots "enfin quelqu'un" . Jentendais l'eau qui tombait sur le sol au compte guoute affolé.

-Waw quelle tempête !

fini-je par dire pour combler le silence.Puis ça me fit tilt ! La jeune femme était trempée, je devait allez lui chercher quelque chose pour la saicher.Je fis donc demi-tour dans le noir total pour aller chercher un essuis. Quand je revins, la fille n'avait toujours pas bouger, elle avait un sac à la main et une pair de converse aux pieds.

-Tiens, seche toi.

Je lui tendi l'essuis et alla chercher deux chaises. Je les dispausais l'une en face de l'autre disposée pour pouvoir se parler.

-Assier toi si tu veux, mon nom est Luci et toi ?

Je prend l'essuie et me sèche les cheveux. J'enlève mes converses et les poses dehors, sous le porche à l'abris. Je m'assied près de Luci.
Je balaye la pièce du regard : tout est sombre et la seule lumière provient de petites bougies que la jeune femme avait disposé sur la cheminée. Le sol était rempli de dessins éparpillés n'importe comment, sans doute le vent.
- Merci beaucoup ! Je ne sais pas ce que j'aurai fais sans toi, Luci. Je m'appelle Héléna.
Je prend la tasse de chocolat chaud qu'elle me tend et lui propose mon aide pour allumer le feu
Puis elle me prépare un lit dans la chambre d'amis. Je m'endors de suite, crevée par mon voyage.